Abigail revint chez elle après s'être baignée tout l'après-midi. Elle n'avait pas surfé, car elle n'avait pas trop la tête à ça et avait envie de se jeter dans les vagues et de les sentir déferler sur elle.

Elle décida de prendre une douche, et lorsqu'elle en sorti elle était toute propre et elle sentait bon. Elle pensait à ses amis. Elle n'en avait pas beaucoup, mais elle tenait beaucoup à eux. Melody, sa confidente, un si bonne amie. Elle tenait beaucoup à elle. Hope, qu'elle avait rencontré deux ans auparavant, et qui était toujours là pour elle. Puis elle pensa à Charles. Charles Smith. Il y avait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. Elle ne savait même pas si elle pouvait toujours le considérer comme un ami. Bien sûr, ils avaient gardé contact et se parlait toujours, au téléphone et sur MSN, mais ce n'était pas pareil. Lorsqu'elle avait quitté les États-Unis, elle avait eu un pincement au coeur, elle était devenue très proche de ce mec, qui l'avait intégrée à sa bande même si ils ne se connaissaient que très peu. Tout en séchant ses cheveux, elle se demanda ce qu'il était devenu. Elle aurait aimé le voir, là, tout de suite, et parler avec lui, savoir ce qu'il vivait, comment il allait.

Lorsqu'elle eu fini de se préparer, elle décida d'aller faire un tour en ville. Bien sûr, elle serait seule, mais elle aimait bien la solitude. Elle parti donc pour le pont de Sydney, et s'acheta une glace sur le chemin. Elle avait faim car elle n'avait pas soupé et il était rendu tard. Lorsqu'elle arriva à sa destination, elle vit qu'elle n'était pas seule sur le pont. Il y avait un jeune homme qui prenait des photos avec son iPhone. Sa silhouette, ses cheveux, tout ça rappelait quelqu'un à Aby. Elle devait le fixer trop intensément, se demandant où elle l'avait vu, car l'homme se retourna.

Elle le reconnu instantanément. C'était Charles, son ami, celui à qui elle pensait il y a de cela une dizaine de minutes. Elle fut très surprise, elle ne s'attendait pas du tout à le voir ici, à Sydney. Elle était très heureuse de le voir, mais elle se demandait si il allait la reconnaître. Il avait l'air tout aussi surpris qu'elle.

-Charles, c'est toi ?

Dès que les mots furent sortis de sa bouche, elle sut qu'il la reconnaissait. Cela se voyait dans ses yeux, ses magnifiques yeux, où elle voyait une certaine joie. Elle aimait tellement les yeux de Charles, elle avait l'impression de lire dans son âme lorsqu'elle le regardait dans les yeux. C'est probablement ce qu'elle préférait chez lui, mis à part son corps de rêve et son joli minois.
Elle crut déceler aussi du soulagement dans les yeux du jeune homme, comme s'il était soulagé que ce soit elle.

Il lui dit:
- Oui c'est moi, et toi Abigail ? Enfin, j'en suis sur que c'est toi, question idiote .

Un sourire apparut sur le visage d'Aby. C'était son Charles, comme elle l'avait connu, elle le reconaissait, bien sûr, physiquement, car il n'avait guère changé, mais aussi dans sa manière de parler et d'agir.

Avant que la jeune femme eu le temps de lui répondre que c'était bien elle, même s'il le savait, il enchaîna.
- Alors ma petite Abigail, tu deviens quoi ?

Elle se souvint le temps que cela avait pris a Charles avant de retenir son deuxième nom. Elle préférait que l'on l'appelle Abigail et non Juliet, qui était sont premier nom, car il n'y avait que son père, maintenant décédé, qui l'appellait comme ça.

La jeune femme ne savait pas trop quoi lui répondre. Tout à coup, tout les souvenirs, les moments qu'elle avait vécu avec lui lui revint en mémoire. Les deux partagaient un moment de nostalgie. Quand elle se décida enfin à répondre, elle dit :

-Et si on allait discuter de tout cela dans ma villa ?

Elle fut surprise par sa propre audace. Ce n'était pas du tout son genre d'inviter des hommes chez elle, et pourtant, elle avait envie de parler de sa vie avec Charles, et qu'il fasse la même chose en retour, comme lors de cette semaine en Californie où elle avait dévoilé sa vie à Charles plus qu'à n'importe qui au cours de son existence.

Abigail attendait la réponse de Charles. Elle avait tellement envie qu'il vienne chez elle, et qu'ils discutent sans voir le temps passer, qu'ils discutent jusqu'à tard dans la nuit, qu'ils discutent jusqu'à ce qu'ils n'aient plus rien à se dire. Le jeune homme lui avait tellement manqué ! Elle ne cessait de penser à lui. Mais plus que tout, elle avait envie de le prendre dans ses bras, de l'étreindre et de sentir son souffle chaud dans son cou, comme la première fois où ils s'étaient enlacés alors que Charles consolait Aby. Il l'interrompa dans ses réflexions et lui dit :

- Oui j'accepte, mais j'espère que ma compagnie ne te mettra pas mal à l'aise. Car là j'ai l'impression que tu ne sais quoi me dire et j'ai pas envi que tu te sente mal à cause de moi.

Elle fut bouche bée. Elle ne savait que dire. Est-ce que leur amitié s'était dégradée au point où il se sentait mal à l'aise de venir chez elle ? Non, il ne dit ça que parce qu'il est gêné, se dit Aby en chassant ces pensées de son esprit. Elle remarqua que Charles attendait toujours, et sa réponse la surprit elle-même.

-Charles ! Ne dit pas ça ! Rien ne me ferait plus plaisir, en cet instant, que tu viennes chez moi. Il s'est passé tellement de choses dans nos vies, j'aurais envie d'en discuter des heures avec toi. Tu m'a beaucoup manqué, tu sais...

Puis, elle posa le geste qu'elle avait envie de faire depuis un bon moment. Elle n'attendit pas sa réponse et se jeta à son cou.

Dès le moment où elle se jeta dans ses bras, la gêne d'Abigail disparu. Comme c'était bon de le retrouver enfin. Elle était plus qu'heureuse, surtout que c'était une agréable surprise puisqu'elle ne s'attendait pas du tout à le revoir ici, un an et quelques jours après leur première rencontre. Comme elle s'y attendait, Charles l'enlaça à sont tour et la serrait fort contre lui. Elle se sentait bien. Aby aurait pu rester des heures dans cette position, contre lui, sans rien ni personne qui les dérangait. Mais ils devaient se lâcher, et quelques minutes après Charles mis terme à la douce étreinte. Il la regarda droit dans les yeux, et lui dit:


- Toi aussi tu m'as manqué, donc j'accepte de venir chez toi, a une condition, arrête de faite ta petite timide, tu me connais non ?

Abigail devait bien l'admettre, il avait raison. Elle devait cesser de faire sa timide, et pas seulement avec lui. C'était un problème chez elle, elle manquait de confiance en elle et avait beaucoup de difficulté à s'affirmer. Mais elle fut très contente que Charles accepte sa proposition. Bien sûr, elle savait qu'il n'aimait pas la solitude, et passer du temps avec elle était un bon moyen de chasser cette solidute. Mais Aby espérait qu'il vienne chez elle non seulement pour ne pas être seul, mais parce qu'il en avait envie. Le jeune homme lui fit un petit sourire en coin qu'elle s'empressa de lui remettre, puis il ajouta:


-Alors on y va ?

Elle ne souhaitait que ça, alors elle lui répondit:

-Bien sûr ! Ce n'est pas trop loin, nous y serons dans une dizaine de minutes.

On continue dans ta villa ? Tu veux que je commences ?

Ça serait bien, à moins que ça te dérange ? Et oui dans ma villa ^^

Non t'inquiète y'a pas de soucis.

Ok donc tu le commence et tu m'envoie le lien lorsque c'est fait ? :)

Oui :)

Ok, j'attends ça :)

Je t'ai envoyer le lien :). Stop le flood ici, mp :)

OK X)